
Te savoir si proche
et ne plus te voir,
Mais entendre ton battement
Comme un cadeau
Confinement…
Te savoir si proche
et ne plus te voir,
Mais entendre ton battement
Comme un cadeau
Confinement…
Lâcher les amarres
Pour partir vers un ailleurs
Et renouer avec l’essentiel…
Déséquilibre des jours heureux
lorsque tu n’es pas là…
Une impasse dans l’absence,
et le chagrin jeté à la mer comme un signal de détresse…
Peut-être faut-il savoir prendre le temps de savourer ce que la vie dépose chaque jour sur notre chemin, ou savoir simplement regarder autour de soi, pour se rendre compte qu’une journée peut être illuminée par un simple geste…
Tes silences, comme une invitation à l’oubli !
Le retour des beaux jours se fait attendre…
Dans le flou des jours
Parfois, je me noie,
Un voyage sans filet où je finis toujours par me rattraper…
Les gouttes de rosée,
en équilibre sur l’automne,
ensoleillent le matin.
À vouloir attraper les nuages,
il est devenu l’un d’entre eux.
Désormais, il contemple le monde vu d’en haut…
Où vont les âmes perdues ?
Je me plais à imaginer qu’il existe un lieu pour leur repos et leur renaissance,
Et qu’un jour leur chemin se trouvera apaisé…
Vivre en bord de mer, c’est entendre les mouettes et les goélands,
Apprendre leur différence.
Bec rouge, bec jaune,
Reconnaître leurs chants, yeux fermés.
Et se laisser transporter…
Vivre en bord de mer, c’est écouter la musique du vent dans les mâts des voiliers en longeant le port. Les bateaux, de guingois, semblent battre la mesure. Toutes voiles baissées, ils ressemblent à des musiciens en mal de chef d’orchestre.
Vivre en bord de mer, c’est respirer, respirer… Un mélange d’odeurs qui s’entremêle et qui raconte des histoires venant du large.
Vivre en bord de mer, c’est contempler l’horizon qui barre d’un trait net le paysage, si parfait les jours de beau temps.
Vivre en bord de mer, c’est regarder le ciel se refléter dans l’océan et constater à quel point l’un et l’autre savent accorder leurs humeurs.
Vivre en bord de mer, c’est renouer avec cette part d’enfance abandonnée trop tôt, en se glissant dans les empreintes déposées sur le sable mouillé…