
les coquillages, petits et grands,
s’entremêlent sur le sable.
Au creux de ma main, ils deviennent d’inestimables trésors
qui, demain, sèmeront des souvenirs heureux…
La petite étoile s’est échouée
sur le sable
Elle a perdu le chemin de la nuit…
Dans l’insouciance de l’été
et l’impatience de la mer
Les vélos, emmêlés dans un joyeux bazar, se font l’écho des souvenirs à imprimer…
Jusqu’au prochain été…
La rose,
Aussi belle soit-elle,
se cache des regards indiscrets
en offrant l’envers de sa délicatesse…
La mer s’est posée sur l’horizon
et guette, tel le phare,
le murmure du vent…
C’est dans l’infini silence
Que l’on perçoit le brouhaha du monde,
Par-delà ce qui est tu…
Une ligne
Entre ciel et mer
Et le cri des mouettes,
Comme une invitation au voyage…
Le printemps s’épanche
au-dessus de la rivière
impatiente de prendre le large…
Une barque solitaire
submergée de nuages blancs
coule des jours paisibles