
Te savoir si proche
et ne plus te voir,
Mais entendre ton battement
Comme un cadeau
Confinement…
Te savoir si proche
et ne plus te voir,
Mais entendre ton battement
Comme un cadeau
Confinement…
Lâcher les amarres
Pour partir vers un ailleurs
Et renouer avec l’essentiel…
Déséquilibre des jours heureux
lorsque tu n’es pas là…
Une impasse dans l’absence,
et le chagrin jeté à la mer comme un signal de détresse…
Tes silences, comme une invitation à l’oubli !
Le retour des beaux jours se fait attendre…
Dans le flou des jours
Parfois, je me noie,
Un voyage sans filet où je finis toujours par me rattraper…
Les gouttes de rosée,
en équilibre sur l’automne,
ensoleillent le matin.
À vouloir attraper les nuages,
il est devenu l’un d’entre eux.
Désormais, il contemple le monde vu d’en haut…
Où vont les âmes perdues ?
Je me plais à imaginer qu’il existe un lieu pour leur repos et leur renaissance,
Et qu’un jour leur chemin se trouvera apaisé…
Sur les pavés mouillés,
Les nuages,
en écho aux pas des passants,
soufflent des envies d’ailleurs…
Je m’baladais, sur les quais de Seine
Émue à la vue de mon enfance projetée à ciel ouvert
Poulbots, affiches, bibelots…
Comme si le temps, soudain, s’estompait.