
À marée basse,
La mer se creuse en sillons et frémit sous la caresse du vent…
À marée basse,
La mer se creuse en sillons et frémit sous la caresse du vent…
Ce matin un reste d’automne s’est échoué sur la terrasse.
Il avait la nostalgie des jours de pluie…
Marcher à pas feutrés entre quatre murs
Écouter le printemps par la fenêtre ouverte
Et réinventer le temps
dans l’attente de demain…
Et si on dressait entre nous un mur invisible
où on pourrait se toucher sans s’atteindre !
En réinventant de nouveaux gestes pour s’aimer en liberté confinée…
Redessiner les contours du temps
Et dire « je t’aime » plus fortement…
Te savoir si proche
et ne plus te voir,
Mais entendre ton battement
Comme un cadeau
Confinement…
Lâcher les amarres
Pour partir vers un ailleurs
Et renouer avec l’essentiel…
Déséquilibre des jours heureux
lorsque tu n’es pas là…
Une impasse dans l’absence,
et le chagrin jeté à la mer comme un signal de détresse…
Tes silences, comme une invitation à l’oubli !
Le retour des beaux jours se fait attendre…
Dans le flou des jours
Parfois, je me noie,
Un voyage sans filet où je finis toujours par me rattraper…