
Les gouttes de rosée,
en équilibre sur l’automne,
ensoleillent le matin.
Les gouttes de rosée,
en équilibre sur l’automne,
ensoleillent le matin.
À vouloir attraper les nuages,
il est devenu l’un d’entre eux.
Désormais, il contemple le monde vu d’en haut…
Où vont les âmes perdues ?
Je me plais à imaginer qu’il existe un lieu pour leur repos et leur renaissance,
Et qu’un jour leur chemin se trouvera apaisé…
Sur les pavés mouillés,
Les nuages,
en écho aux pas des passants,
soufflent des envies d’ailleurs…
Je m’baladais, sur les quais de Seine
Émue à la vue de mon enfance projetée à ciel ouvert
Poulbots, affiches, bibelots…
Comme si le temps, soudain, s’estompait.
J’ai suivi tes pas sur le sable humide.
Ils dansaient joyeusement dans le murmure du vent,
Accrochant des étoiles de mer à mon âme d’enfant soudain retrouvée.
Tu as laissé l’empreinte de ton cœur loin d’ici
Ton cœur, lui, s’est accroché aux barbelés qui t’empêchaient d’avancer
– Personne ne voulait de toi –
La mer n’a pas su répondre à ton rêve d’espérance…
Dériver jusqu’à se perdre
En se laissant porter par le courant,
Pour mieux se retrouver et renaître à l’essentiel.
Comme porté par les ailes du vent
Mon cœur s’est, un jour, posé sur toi.
Seul le bruissement de son écho se fait entendre…
J’ai suivi la même route que toi ;
Je voulais comprendre !
Elle m’a menée au bout de l’horizon,
Là où le soleil se multiplie dans un éternel recommencement.
J’ai alors compris pourquoi tu n’es jamais revenu…