





La vie est pleine de petits bonheurs insoupçonnés pour peu que l’on accorde de l’importance aux détails les plus anodins…
La mer s’est posée sur l’horizon
et guette, tel le phare,
le murmure du vent…
C’est dans l’infini silence
Que l’on perçoit le brouhaha du monde,
Par-delà ce qui est tu…
Une ligne
Entre ciel et mer
Et le cri des mouettes,
Comme une invitation au voyage…
Le printemps s’épanche
au-dessus de la rivière
impatiente de prendre le large…
La mer aux reflets d’argent
s’enroule dans un clapotis discret
et dépose son empreinte dans les regards qui la contemplent.
Liberté restreinte…
Le printemps n’en a que faire
et poursuit son chemin tranquillement.
Souvent on se demande pourquoi telle chose n’a pas fonctionné, pourquoi ce projet auquel on tenait tant a capoté, qu’est-ce qui a fait que… Difficile sur le moment d’en comprendre le sens, de ne pas se sentir blessé de vivre une situation à laquelle on n’avait pas songé et que l’on prend, sur le moment, pour un échec.
Comme tout le monde, j’ai mon lot de déboires, de déceptions. J’ai pris à chaque fois sur moi, pour ne pas flancher, pour poursuivre mon chemin, en me disant que, forcément, il y avait un sens à tout cela. Cela m’a beaucoup aidée de me dire que si cela n’avait pas fonctionné comme je l’entendais, c’était pour une bonne raison et que j’en comprendrais la signification plus tard… Ce fut toujours le cas ! Les échecs poussent à aller sur des chemins que l’on n’aurait pas expérimentés et permettent d’avancer et d’apprécier plus encore les moments où la vie nous comble.
Il est important de ne jamais abandonner, de ne pas cultiver de rancœur, de croire en soi et de s’offrir un espace-temps où se ressourcer.
Une barque solitaire
submergée de nuages blancs
coule des jours paisibles